Mike Weir of Canada plays his shot from the 12th tee during the second round of the Masters at Augusta National Golf Club

Mike Weir discute des changements significatifs à Augusta National

En février, Mike Weir a effectué sa visite annuelle avant le tournoi des Maîtres à Augusta National. Weir fait maintenant partie du championnat depuis plus de deux décennies et effectue régulièrement une visite du site à la fin de l’hiver pour voir ce qui est nouveau sur le parcours. Depuis quelques années, il y a presque toujours quelque chose de nouveau, car les responsables d’Augusta National continuent de le modifier pour éviter qu’il ne soit submergé par les joueurs qui frappent le plus loin.

(Photo by Mike Ehrmann/Getty Images)

«Je suis allé voir ça», dit Weir, ambassadeur de Golf Town. «Je reviens habituellement, mais j’étais sur la côte ouest pour le circuit des Champions de la PGA, donc je n’ai pas eu beaucoup de temps.»

Des réflexions sur les modifications?

Les changements apportés aux trous 11, 13 et 18 sont, selon Weir, «très bons». En revanche, ça ne veut pas dire qu’ils aideront le champion du tournoi des Maîtres de 2003. Weir n’a jamais été un golfeur de jeu long, et sa victoire à Augusta a mis en évidence ses points forts, à savoir son remarquable jeu court et sa capacité à réussir ses coups roulés décisifs.

Voici ce que Weir pense des modifications

11e trou, normale 4, 535 verges

Scottie Scheffler walks across the 11th hole during the third round of the Masters at Augusta National Golf Club
(Photo by Andrew Redington/Getty Images)

Le 11e trou, une décente difficile, a été l’un des plus ardus à Augusta depuis la décision d’ajouter des arbres sur le côté droit en 2004. Weir mentionne que le trou a été quelque peu ouvert, mais que plus de distance a été ajoutée, laissant le trou de deux coups à 535 verges.

«À mon avis, si je frappe un bois de départ à 290 verges, il me restera un bois 3 ou un hybride sur un trou où j’aurai du mal à réussir mon coup rapproché depuis le côté droit et où je devrai me méfier de mettre la balle dans l’eau à gauche», déclare Weir.

Quelle est la solution?

Weir mentionne qu’il pourrait simplement frapper la balle près du vert et tout faire pour réussir le coup suivant. «Je me fierais simplement à ce que j’ai vraiment bien fait en 2003», déclare Weir.

13e trou, normale 5, 545 verges

Scottie Scheffler plays his shot on the 13th hole during the final round of the Masters at Augusta National Golf Club
(Photo by David Cannon/Getty Images)

Le 13e trou, une normale 5 célèbre qui exigeait aux joueurs de frapper un crochet de gauche à droite, était devenu trop court au fil des ans. Souvent, les grands frappeurs pouvaient envoyer la balle sur le vert avec un bois 3 ou un fer court. Ce trou a changé, et Weir mentionne que c’est pour le mieux.

«C’était devenu trop court», dit le gaucher. «Je pense que maintenant, vous verrez les joueurs devoir frapper au moins des fers intermédiaires sur un vert difficile. C’est une chose positive.»

18e trou, normale 4, 473 verges

Billy Horschel, Rickie Fowler and Tiger Woods of the United States walk with caddies on the 18th hole during the third round of the Masters at Augusta National Golf Club
(Photo by Jamie Squire/Getty Images)

Weir a mentionné qu’il avait remarqué quelque chose de légèrement différent lorsqu’il est arrivé au 18e trou. Il semblait un peu plus long. Weir s’est tourné vers son cadet qui lui a confirmé ce qu’il pensait déjà. Le 18e trou avait quelques verges supplémentaires, en l’occurrence huit de plus. Déjà un trou difficile et l’un des 18e trous les plus célèbres du golf, le coup de départ en montée est devenu un peu plus long, peut-être dans le but d’inciter davantage les golfeurs à utiliser leur bois de départ au coup d’envoi, car plusieurs utilisaient un bois 3 pour arriver juste avant la fosse de parcours à gauche.

Le jeu de Weir

Mike Weir of Canada tees off on the sixth hole during the second round of the Hoag Classic at Newport Beach Country Club
(Photo by Michael Owens/Getty Images)

L’ancien vainqueur du tournoi des Maîtres ne s’est pas qualifié lors des années précédentes, notamment en 2022 où il a raté la qualification d’un coup. Weir affirme qu’il n’a aucune raison de ne pas se qualifier, surtout qu’il a bien joué au tournoi des Champions de la PGA en début de saison, avec deux classements dans les dix meilleurs joueurs. «Si je joue aussi bien que je le peux, je pense avoir ce qu’il faut pour passer à travers la fin de semaine,» dit Weir. «Et il n’y a que 40 joueurs la fin de semaine, nous sommes donc toujours dans le jeu. Je pense que je peux être compétitif.»

Weir mentionne que son objectif est de continuer de jouer au tournoi des Maîtres jusqu’à ce qu’il commence à perdre de la distance au coup d’envoi, quelque chose qui ne s’est toujours pas produit.

«Je ne veux pas être un golfeur cérémoniel, mais je ne pense pas que cela se produira avant un certain temps», a-t-il déclaré, en soulignant le fait que Mark O’Meara, qui a remporté en 1998, vient de se retirer du tournoi des Maîtres alors qu’il était dans la soixantaine.

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