Circuit des Champions: Mike Weir doit s’avouer vaincu face à Phil Mickelson

Après s’être battu contre les blessures pendant près de 10 ans, Mike Weir, ancien champion du Tournoi des Maîtres, connaît déjà du succès sur le Circuit des Champions au lendemain de ses 50 ans.

«Je suis en forme», dit Mike Weir, 50 ans, depuis son domicile dans l’Utah. «J’ai juste besoin de réparer les petites erreurs, les petites choses qui vont moins bien quand on ne joue pas aussi régulièrement». Weir a tenu ses propos au début du mois d’octobre, après avoir terminé tout juste à l’extérieur du Top 20 au Championnat SAS. Quelques semaines plus tôt, au Championnat Pure Insurance à Pebble Beach, le vétéran golfeur canadien avait terminé à égalité en quatrième position.

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En fin de semaine, Weir a pris la tête du classement avant la dernière ronde de la Classique Dominion Charity Classic en Virginie, et sa ronde finale de -1 lui a valu une deuxième place derrière Phil Mickelson. Soudain, c’est comme si on faisait un retour en 2004, alors que les deux hommes se battaient à nouveau pour le titre.

Weir, qui en est à sa première année sur le Circuit des Champions, a reçu son plus gros chèque de la saison, soit 176 000 $, et s’est hissé au 19e rang du classement de la Charles Schwab Cup. Pour Weir, c’est comme un retour à la bonne époque où il affrontait les meilleurs golfeurs et figurait parmi les meilleurs au monde. Pendant une grande partie de la dernière décennie, le Canadien a dû lutter contre des blessures et n’a eu d’autre choix que d’évoluer sur le Korn Ferry Tour juste pour garder la forme. Ayant la possibilité de prendre le départ régulièrement sur le Circuit des Champions, il peut à nouveau assouvir sa soif de compétition.

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«À plusieurs égards, je me sens comme sur le Circuit de la PGA», dit-il. «Regardez les gars qui sont ici – Erne Els, Vijay Singh et Retief Goosen. Ce sont les gars avec qui j’ai joué pendant des années. Je suis en compétition contre ces gars-là, et ce sont les mêmes qui ont grandi en jouant avec des bâtons en bois.»

Weir dit que les dernières années à jouer sur le Circuit de la PGA ont été difficiles. En effet, il n’a jamais été un long joueur, même dans la fleur de l’âge, et il regardait les longs cogneurs frapper la balle 50 à 60 verges devant lui. Il était difficile de rester compétitif dans ces circonstances.

«C’est possible, mais c’est beaucoup plus difficile aujourd’hui qu’il y a 15 ans. Maintenant, vous avez le 6e ou 7e gars sur la liste des distances qui frappe la balle outrageusement loin», déclare Weir.

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Weir, qui a joué avec des bâtons TaylorMade pendant une grande partie de sa carrière, continue d’être fidèle à la marque, mais il a ajouté quelques cocheurs Vokey à son arsenal. Il a récemment joué avec les fers P790 de TaylorMade et a affirmé qu’ils lui procuraient la distance et la sensation qu’il recherchait, mais il est impatient d’étudier la récente gamme P770 de la compagnie, qui est un peu plus petite sans sacrifier la distance. Il a également modifié sa tige de bois de départ, passant d’une tige typique de 70 ou 75 grammes à une tige de 60 grammes dans le but d’augmenter sa vitesse et sa distance.

Bien qu’il joue sur le Circuit des Champions, il sera présent au Tournoi des Maîtres le mois prochain et a l’intention de participer à l’Omnium canadien RBC au St. George’s Golf and Country Club à Toronto l’année prochaine. Après ça, il ne sait pas à quelle fréquence il pourra jouer sur le Circuit de la PGA.

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«Je me prépare pour le Tournoi des Maîtres», dit-il. «Je me sens vraiment motivé, c’est le meilleur que j’ai joué depuis un bon moment.»

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