Transmettre la passion du golf à son enfant

Par Lisa “Longball” Vlooswyk

Mon mari, Anton, et moi avons mis du temps à découvrir le golf.

Anton a grandi dans une région rurale de l’Alberta et personne dans sa famille ne pratiquait le sport. Quand il a obtenu son diplôme en ingénierie, il a commencé à recevoir des invitations à des tournois de golf corporatifs et caritatifs. Il s’est rendu compte qu’il passait à côté de possibilités de réseautage parce qu’il ne pratiquait pas ce sport.

Afin d’apprendre, il m’a traîné sur les parcours municipaux et les autres sur lesquels nous pouvions nous permettre de jouer dans notre vingtaine. J’avais déjà joué quelques rondes ici et là avec mon père quand j’étais adolescente, mais aucun de mes amis ne jouaient au golf alors ce n’était pas quelque chose qui me passionnait.

Une drôle de chose s’est alors produite. Nous sommes tous les deux tombés amoureux du golf.

En plus du golf corporatif qu’Anton pratiquait avec ses clients et ses collègues, nous nous sommes mis à jouer pour le plaisir. Nous adorons être dehors, profiter de l’air et explorer les différents parcours de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Éventuellement, le golf a fait partie de ma carrière.

Quand nous sommes devenus parents, nous étions excités à l’idée d’initier notre fils, Luke, à notre nouvelle passion.

Nous avons débuté comme le font de nombreux parents : avec des bâtons en plastique dans le jardin qui atterrissent mystérieusement dans le salon. Nous amenions Luke au terrain d’exercice avec nous. Nous inventions des jeux où nous essayions d’atteindre différentes cibles. Quand il était petit, notre objectif principal n’était pas de pratiquer nous-mêmes, mais bien de rendre le tout amusant pour lui.

Quand Luke a commencé à s’améliorer, nous l’avons amené sur le parcours, Ses deux choses favorites étaient de se promener en voiturette et de voir le chariot à boissons arriver. Il trouvait cela incroyable de voir quelqu’un nous amener des boissons et des collations sur le parcours.

La durée d’attention de Luke lors de ces premières années variait de 30 minutes à 1 heure. Puis c’en était assez. Anton et moi aurions facilement pu abandonner et choisir de continuer à jouer sans lui. Nous aurons pu embaucher un gardien quand nous voulions aller jouer ou planifier une séance de jeu avec un des amis de Luke.

Mais mon mari et moi voyions l’intérêt du golf outre les allées et les verts. Nous étions conscients que ce sport enseignait l’intégrité et l’honnêteté. Que le jeu nécessite de la résilience. Que, tout comme dans la vie, il y a des bons coups et des mauvais coups, et que de savoir comment réagir aux deux est important.

Ce sport enseigne l’humilité. Quand vous croyez tout savoir, vous réalisez que ce n’est pas le cas. C’est un sport où vous devez toujours vous améliorer.

L’aspect social du golf est très important. Partager, parler, célébrer les bons coups et rire des mauvais. C’est une façon incroyable d’établir des liens avec les autres et d’apprendre à les connaître.

Surtout, nous étions d’avis que le golf constituait le sport familial idéal. Nous pouvions jouer à la maison ou en vacances. Nous pouvions jouer ensemble peu importe nos compétences, sans téléphone ni distraction. Nous trouvions que c’était une façon merveilleuse de passer du temps de qualité avec Luke, surtout pendant son adolescence.

Pour toutes ces raisons et plus, nous avons fait preuve de persistance.

Quand nous jouions au golf en famille, nous jouions en forme Vegas. Nous frappions tous nos coups de départ du tertre de départ puis Luke pouvait continuer à partir. Il frappait tous ses deuxièmes coups de là et continuait jusqu’à ce qu’il mette la balle. Cela déterminait notre rythme et constituait un jeu amusant tout au long de la ronde.

Nous laissions Luke placer sa balle sur le té dans l’allée quand son bois allait à moins de 100 verges.

Il adorait frapper avec les bois de départ — bois de départ, bois de départ, bois de départ, quelques coups d’approche et quelques coups roulés.

Nous invitions ses amis à jouer avec nous. Ils apprenaient et s’amusaient ensemble, et avaient même leur propre partie au sein d’une partie.

Le point tournant pour Luke avec le golf a été lorsque ses coéquipiers de hockey ont commencé à lui demander de jouer. Il avait déjà de l’expérience avec le sport en raison de ses nombreuses visites sur le parcours avec nous, mais quand ses amis ont commencé à jouer, il adorait y aller avec eux.

En tant que parent, rien ne me rendait plus heureuse que de déposer quatre garçons au terrain de golf et d’aller les chercher cinq heures plus tard. Ils utilisaient des chariots ou transportaient leur sac sur leur épaule, et avaient de l’argent pour la cantine. Au lieu de jouer à des jeux vidéo dans le sous-sol, ces garçons profitaient de l’air, socialisaient et étaient actifs.  Mon cœur s’est gonflé de fierté quand je suis arrivée au terrain, j’ai vu le dernier joueur mettre la balle et les garçons ont retiré leur casquette et se sont serré la main.

Mon mari et moi sommes tellement heureux d’avoir initié Luke au golf. D’avoir persisté même s’il ne semblait pas toujours très enthousiaste. De ne jamais l’avoir forcé à jouer, mais de toujours l’avoir inclus dans nos parties. De savoir qu’il a pu jouer avec nous et ses grands-parents, trois générations ensemble sur le parcours. Il sera un golfeur pour la vie, comme nous, et nous avons hâte d’un jour jouer avec lui et ses enfants.

En espérant qu’ils offrent des coups faciles et des coups de reprise à leurs grands-parents.

Lisa « Longball » Vlooswyk est ambassadrice de Golf Town et huit fois championne du Canadian Women’s Long Drive.

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