Après une montée historique, quel est l’avenir du golf?

Il y a quelques mois, l’avenir de la saison de golf était incertain, mais très vite, la seule question que se posaient les golfeurs canadiens était de savoir s’il y avait encore de la place sur la feuille de départs de leur parcours local. La popularité du golf s’est accrue, les ventes de bâtons ont atteint des sommets inégalés et l’avenir semble plus prometteur que jamais.

Les surintendants ont obtenu le feu vert au début de la pandémie, et les terrains de golf à travers le pays ont ouvert leurs portes en mai. Étant l’une des premières activités récréatives autorisées par les autorités de santé publique, le golf a connu un tsunami qui a suscité un nouvel intérêt de la part des nouveaux adeptes et de ceux qui ne se considéraient pas encore comme des «golfeurs». En 2020, le nombre de rondes jouées dans tout le pays a augmenté de 30% par rapport à l’année précédente, bien que la COVID ait interrompu les trois premières semaines de la saison.

Avec autant de nouveaux golfeurs, comment leur participation dans ce sport va-t-elle changer l’avenir du golf? C’est une question intéressante sur laquelle de nombreux observateurs du sport ont spéculé. Voici quelques réflexions sur ce qui pourrait se passer alors que de plus en plus de personnes s’impliquent dans notre superbe sport.

Augmentation des adhésions aux parcours privés

Si vous êtes un joueur public, comme la plupart d’entre nous, vous savez à quel point il a été difficile d’obtenir un départ cette saison. Alors que les feuilles de départ se remplissaient en quelques minutes, les gens étaient sans doute tentés par l’idée de rejoindre un parcours privé. Les terrains privés étaient tout de même extrêmement occupés, et des systèmes de loterie ont été mis en place pour répondre à la demande croissante, mais il était tout de même plus facile de réserver un départ à ces endroits. Ainsi, après une année qui a vu une augmentation de 25% à 30% des rondes jouées dans tout le pays, le marché des terrains privés, qui est devenu de plus en plus compétitif ces dernières années, pourrait connaître un bel essor.

Une nouvelle façon de penser

Le golf est un sport de traditions dont personne ne veut se défaire, mais peut-être que les nouveaux golfeurs apporteront une nouvelle façon de penser. Le golf en tant qu’activité plus décontractée et récréative estivale a définitivement brillé cette année, et c’est peut-être justement ce dont le sport a besoin – un peu moins de sérieux. Bien sûr, nous devons respecter le sport, mais peut-être que la COVID nous a permis de nous concentrer sur les choses importantes de la vie, et non, cela n’inclut pas de savoir si un polo doit être rentré dans le pantalon ou non. Ainsi, nous sommes tous d’accord qu’il serait bénéfique d’être axé davantage sur le plaisir sur le parcours.

Les vedettes du golf

Tiger Woods est un nom très connu, mais lorsqu’il s’agit de golfeurs, la liste s’arrête là. Les amateurs de golf connaissent peut-être 100 joueurs du circuit par leur nom et leur nationalité, mais le golfeur moyen ne pourrait pas reconnaître Rickie Fowler ou Henrik Stenson dans la vie de tous les jours. Avec la renaissance du golf, tout cela pourrait bien changer. Non seulement les gens jouent davantage au golf cette année, mais ils le regardent également à la télévision, ce qui signifie que beaucoup de golfeurs professionnels moins connus pourraient très bien devenir de véritables vedettes.

Rob Carr/Getty Images

De nouvelles façons de jouer

Si cet été a prouvé quelque chose, c’est que le golf peut être joué n’importe quand et de plusieurs façons différentes. Qu’il s’agisse d’un petit neuf après le souper ou d’un départ tôt le matin le week-end, tous les golfeurs, débutants comme aguerris, affluent sur les parcours. Qu’est-ce que ça signifie pour l’année prochaine? Avec l’avènement des parcours de courte distance et des neuf trous, le golf peut se distancer du parcours standard de 18 trous et, tout comme le code vestimentaire, s’assouplir un peu. Vous voulez jouer 6 trous après 18 heures? Pas de problème. Les parcours devront s’adapter à ces changements et peut-être introduire des formules de droits de jeu flexibles, mais ils le feront volontiers si ça leur amène plus de profits.

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