Une autre fin de semaine inoubliable s’est produite au Phoenix Open. Des trous supplémentaires ont été nécessaires pour départager Scottie Scheffler et Patrick Cantlay. Scheffler est sorti victorieux au terme du 3e trou de prolongation grâce à un oiselet spectaculaire. Il s’agit de sa toute première victoire sur le Circuit de la PGA.
Un novice sur le Circuit de la PGA, Sahith Theegala, a créé la surprise en étant à la tête des meneurs avec une longueur d’avance avant la ronde du dimanche. Malheureusement pour lui, un boguey commis au 17e trou lui a coûté la victoire et il a fini 3e ex-aequo. Après une semaine qui entrera dans les annales golfiques, ce tournoi continue de s’améliorer et d’être de plus en plus amusant, comme en témoignent les faits qui se sont déroulés au 16e trou, des moments inédits.
De l’action au 16e trou
L’atmosphère au 16e trou du TPC Scottsdale, un par-3, était totalement fou!
Will you accept this shank? 🌹
Courtesy of @MattJames919 from #TheBachelor pic.twitter.com/6ZgYiEMMHO
— PGA TOUR (@PGATOUR) February 10, 2022
Avec 20 000 spectateurs du tertre de départ au vert, il y avait de l’action à profusion durant les quatre jours du tournoi. Toutefois, c’est durant les rondes de la fin de semaine que l’ambiance a été la plus animée.
Les fans à Scottsdale avaient toutes les raisons du monde de célébrer, car les meilleurs joueurs sur la planète étaient au rendez-vous et prêts à livrer des performances spectaculaires. Il y a eu neuf trous d’un coup au 16e trou depuis que le tournoi a été déplacé au parcours actuel en 1987. La dernière fois que deux as ont été réalisé durant le même événement, c’était en 1997. Tiger Woods et Steve Stricker avaient réalisé cette prouesse. Samedi après-midi, Sam Ryder a inscrit une page d’histoire en réalisant un trou d’un coup, ce qui a causé l’une des scènes les plus folles de l’histoire du golf.
🚨 ACE ALERT 🚨
First ace of the tournament pic.twitter.com/3tyMI5apRX
— Golf Town (@GolfTown) February 12, 2022
Même Shooter McGavin, connu pour son aversion pour les spectateurs déchaînés, avait son mot à dire à propos de cet incident.
This was the scene on every hole I played when Gilmore was on tour. pic.twitter.com/oZswTjqjlu
— Shooter McGavin (@ShooterMcGavin_) February 13, 2022
Quelle scène! Personne ne s’attendait sûrement à voir un autre trou d’un coup avant des années. Mais, c’était sans compter sur Carlos Ortiz. Ce dernier a en effet réédité l’exploit en réalisant un as le dimanche, seulement 31 coups de départ après l’exploit de Ryder.
🚨 ACE ALERT 🚨 @carlosortizGolf with the ace on 16 & here comes the 🍻 shower! pic.twitter.com/s8oGvI6XrW
— Golf Town (@GolfTown) February 13, 2022
Les dieux du golf ont sûrement dû intervenir, car le fait d’avoir tout le monde ouvrir une bière au 16e trou, et ce, deux jours consécutifs, n’est pas une si mauvaise idée que ça. Ce n’est sûrement pas le type de «Waste Management» (traitement des déchets) que les organisateurs avaient en tête, mais c’est tout de même une stratégie efficace.
Comme beaucoup de choses sur le Circuit, c’est Tiger Woods qui a fait naître cette tradition de «beer shower» en 1997.
Just a nice comfortable 9-iron.
25 years ago, @TigerWoods rocked the galleries @WMPhoenixOpen with his ace on No. 16.#TOURVault pic.twitter.com/oGlJKrMO5y
— PGA TOUR (@PGATOUR) February 9, 2022
Cependant, ceci n’a jamais été fait sur le Circuit de la PGA:
Who said golf ⛳️ was boring? pic.twitter.com/UyK985GGl4
— Golf Town (@GolfTown) February 13, 2022
Bien entendu, ce genre de comportement ne sera pas universellement accepté — certains trouvent même que les vêtements modernes comme le polo à col montant de Nike sont une aberration —, mais cela devrait inciter les dirigeants du golf à réfléchir sur une façon de rendre le golf moins rigide. Toutefois, cela ne veut pas dire que tous les tournois doivent être aussi bruyants et tapageurs que le Phoenix Open de la semaine dernière, mais une fois de temps en temps il est bon de profiter du soleil de l’Arizona dans une ambiance décontractée. Après tout, on ne surnomme pas le Phoenix Open le «Tournoi du peuple» pour rien.