ÉPISODE 5 – In The Shadows
FOCUS PRINCIPAL
Sur le vert du 18e trou de l’Omnium des États-Unis en 2022, Alex Fitzpatrick était l’une des premières personnes à féliciter son frère Matt Fitzpatrick après sa percée émotionnelle lors d’un majeur. Maintenant, un an plus tard, Alex est plus motivé que jamais pour sortir de l’ombre de son frère et prouver qu’il peut également réussir sur la plus grande scène du golf.
Cet épisode suit les frères Fitzpatrick alors qu’ils compétitionnent ensemble lors du Zurich Classic (un événement en équipe sur le Circuit de la PGA) jusqu’à ce qu’Alex, quatre ans plus jeune que Matt, réussisse les qualifications pour participer à son premier majeur, l’Omnium britannique au Royal Liverpool.
Alex Fitzpatrick a mal joué au Zurich (juste une semaine après que son frère a remporté un événement signature, le RBC Heritage) mais a gagné sa place à l’Omnium britannique a terminé 17e, battant son frère au passage.
MEILLEUR MOMENT
La conclusion de l’épisode était une belle récompense. Pour les personnes qui ne sont pas des fans assidus de golf, le fait qu’Alex ait réussi à maintenir son bon jeu pendant quatre tours consécutifs à l’Omnium britannique et ait réussi à terminer devant Matt donne à la fois aux téléspectateurs – et à Alex lui-même – un peu d’espoir pour l’avenir.
Il y avait aussi un moment hilarant quand un fan a demandé le chapeau d’Alex mais l’a appelé Matt et Alex a murmuré: «Il aurait eu mon chapeau s’il m’avait appelé par mon nom».
LEÇON RETENUE
Avec cet épisode, le récit était assez rapidement établi. Les téléspectateurs comprennent – Alex est le frère cadet d’un champion de majeur, et il joue aussi au golf mais il est environ 700 places plus haut dans le classement mondial. Bien qu’il semble parfois que les téléspectateurs soient assommés avec cette idée, la connexion familiale est réelle et forte, et on peut juste dire que Matt veut vraiment le meilleur pour son frère.
ÉPISODE 6 – Pick Six
FOCUS PRINCIPAL
À ce stade de l’année, la saison de la PGA est bien entamée, et Justin Thomas (l’un des personnages principaux de cet épisode) a eu une année très différente – surtout lors des tournois majeurs, où il a raté trois des quatre coupures. Thomas, cependant, est déterminé à rejoindre l’équipe de la Coupe Ryder. Pendant l’Omnium britannique, Thomas séjourne dans une maison avec Rickie Fowler (qui vise également une sélection) ainsi que Jordan Spieth et le capitaine Zach Johnson – ce qui donne un excellent moment télévisé avec tous les quatre à dîner. Johnson est un autre point focal de l’épisode ainsi que Keegan Bradley. Bradley est également à la recherche d’une sélection et a connu un regain de forme en 2023 en remportant le Championnat ZOZO à l’automne 2022 puis en remportant à nouveau le Travelers Championship en été, son événement local. Bradley termine 11e au classement et attend un appel – avec Fowler et Thomas – de Johnson.
MEILLEUR MOMENT
Tout ce qui concerne Keegan Bradley et son obsession pour la Coupe Ryder, y compris la valise qui est restée non déballée depuis l’édition de 2014. Bradley a joué dans deux équipes de Coupe Ryder, perdant à chaque fois, et la passion qu’il a pour revenir à l’événement biennal est indéniable.
LEÇON RETENUE
Jouer à la Coupe Ryder est vraiment différent de tout ce qui se fait dans le golf masculin, et devoir attendre de recevoir un appel pour faire partie de l’équipe – par opposition à se qualifier par mérite – fait vivre moult émotions.
ÉPISODE 7 – All Roads Lead To Rome Partie 1
FOCUS PRINCIPAL
Cet épisode entre rapidement dans le vif du sujet alors que nous atterrissons directement avec le capitaine américain de la Coupe Ryder, Zach Johnson, qui est chargé de faire ses choix de capitaine. Spieth est le premier à être annoncé et il est dans l’équipe. Brooks Koepka, qui a remporté le Championnat PGA plus tôt dans l’été, est également dans l’équipe. Rickie Fowler est ému aux larmes quand il découvre qu’il est également dans l’équipe. Ensuite, c’est au tour de Keegan Bradley, et malheureusement il est exclu. L’équipe a décidé de prendre une autre direction, selon Johnson. Il y a beaucoup d’émotion dans cette scène (on découvre plus tard que l’équipe avait l’adresse erronée de Bradley et l’a appelé quelques minutes avant que Johnson ne l’appelle, et Bradley pensait que c’était parce qu’ils allaient filmer son émotion en étant sélectionné) et Bradley le prend honorablement. Johnson appelle ensuite Thomas et il est également dans l’équipe, même si Johnson dit que Thomas ne lui a pas facilité la tâche. Nous passons ensuite à l’Europe, dirigée par Luke Donald, qui sélectionne Tommy Fleetwood, les novices Sepp Straka, Nicolai Højgaard, la jeune vedette Ludvig Aberg, ainsi que les champions de majeurs Shane Lowry et le vétéran Justin Rose. Les équipes se rendent à Rome et la Coupe Ryder commence avec l’Europe prenant un départ de 4-0-0 après la première session.
MEILLEUR MOMENT
Encore une fois, la section chargée d’émotions avec Keegan Bradley était la meilleure de la série. C’est évidemment décevant, comparé à l’excitation de tout le monde (Justin Rose découvrant qu’il a été sélectionné dans l’équipe tout en jouant au soccer avec sa famille dans le jardin était également très bien fait), mais cela a donné l’un des 60 secondes les plus puissantes de la première ou de la deuxième saison du documentaire.
LEÇON RETENUE
Avec cet épisode, il est difficile pour l’équipe américaine de se défaire de la réputation de «club des vieux copains» quand il s’agit de la Coupe Ryder. Entre Johnson séjournant avec Spieth, Fowler et Thomas à l’Omnium britannique et lui disant à Bradley que l’équipe voulait «prendre une autre direction», il n’est presque pas surprenant de comprendre pourquoi l’équipe européenne semble plus soudée. Donald, comparé à Johnson, semblait avoir choisi le groupe parfait pour complimenter ses vedettes (Rory McIlroy, Jon Rahm et Viktor Hovland).
ÉPISODE 8 – All Roads Lead To Rome Partie 2
FOCUS PRINCIPAL
Nous sommes arrivés à la fin de la saison 2, alors que toute la campagne 2023 nous amène à la Coupe Ryder. L’Europe a pris un excellent départ avec un score de 4-0-0 et mène 6,5-1,5 après le premier jour. «Vendredi a été l’un des meilleurs jours que nous ayons jamais eus en tant qu’équipe», déclare Rory McIlroy. McIlroy a été au milieu de quelques grands moments après le deuxième jour, avec lui et le cadet de Patrick Cantlay ayant échangé des mots un peu tendus sur le parcours qui ont dégénéré dans le stationnement ensuite. Nous savons tous ce qui s’est passé à ce moment-là – ne recevoir aucune nouvelle information ou perspective était un peu décevant – et l’équipe américaine entrerait dans la dernière journée avec cinq points de retard. Ils ont fait un effort vaillant, mais l’équipe européenne est tout simplement trop forte. Cette dernière remporte la coupe, via une concession de Rickie Fowler à Tommy Fleetwood, 16,5-11,5. Il est logique que la plupart de l’attention soit portée sur les deux capitaines – Luke Donald et Zach Johnson – alors que McIlroy, qui a ouvert la deuxième saison, a également eu le dernier mot dans la finale.
MEILLEUR MOMENT
Difficile de surpasser la célébration de l’équipe européenne après une longue semaine. L’émotion qui émane des gars – Donald et McIlroy, en particulier – était forte, et il était agréable de terminer certaines histoires après avoir passé près d’un tiers de la saison sur la Coupe Ryder. Le fait de voir les caméras continuer de filmer la célébration de Joe LaCava aux côtés de Cantlay (ce qui a provoqué le désaccord entre Shane Lowry, McIlroy et d’autres) et de capter quelques dialogues supplémentaires pour permettre aux téléspectateurs de comprendre ce qui se disait sur le vert était excellent à regarder. Dommage que nous n’ayons pas eu accès aux vestiaires, cependant, et qu’il n’y ait eu aucune image de la fête d’après-match, ce qui aurait été mémorable.
LEÇON RETENUE
Bien que ces deux épisodes de la Coupe Ryder aient été les plus centrés sur le récapitulatif de golf (probablement en raison de l’absence d’accès en coulisses comme lors d’un événement régulier de la PGA), il n’y a vraiment rien de tel que cet événement en équipe. L’ampleur, l’émotion, le drame – tout est là, et cela fait une excellente histoire à raconter.