PRÉPAREZ-VOUS POUR LA COUPE DES PRÉSIDENTS 2024

Ça n’a pas été facile pour l’Équipe internationale à la Coupe des Présidents. Après tout, cela fait plus d’un quart de siècle qu’elle n’a pas remporté l’événement. La domination de l’Équipe américaine a soulevé des questions sur la pertinence de cet événement, qui revient au Canada pour la première fois depuis 2007, lorsque l’équipe de Jack Nicklaus avait mené les joueurs américains à la victoire contre l’équipe de Gary Player. Le seul match vraiment mémorable cette année-là a été Mike Weir battant Tiger Woods.

(Photo by S.Greenwood/US PGA TOUR)

Weir revient à Royal Montréal en tant que capitaine de l’Équipe internationale, avec trois Canadiens —Mackenzie Hughes, Corey Conners et Taylor Pendrith— offrant quelque chose aux partisans locaux pour se rallier.

Mais est-ce que cela suffira pour faire de la Coupe des Présidents une vraie compétition serrée jusqu’au bout?

Joueurs clés

Équipe internationale

Il y a beaucoup d’expérience dans l’Équipe internationale grâce à des joueurs comme Adam Scott et Jason Day, mais aussi beaucoup de bilans de défaites. Avec de nouveaux visages, notamment Hughes et Min Woo Lee, il y a une chance de renouveau, offrant un mince espoir après 25 ans de défaites.

Joueurs à surveiller

Les Canadiens: Corey Conners et Taylor Pendrith ont joué lors de la dernière Coupe des Présidents et ont été complètement écrasés. Hughes, originaire de Dundas, en Ontario, se joint à eux. À quoi s’attendre? Conners est l’un des meilleurs frappeurs au golf. Pendrith peut dominer un parcours avec sa puissance et a bien joué à Royal Montréal, tandis que Hughes est devenu l’un des meilleurs exécuteurs de coups roulés du Circuit. Avec le soutien de la foule, espérons que ces atouts leur rapporteront plus que quelques points.

(Photo by Andy Lyons/Getty Images)

Christiaan Bezuidenhout et Sungjae Im: Bezuidenhout, le puissant Sud-Africain, a un bilan équilibré dans une Coupe des Présidents, et son année sur le Circuit de la PGA Tour a mitigée. Mais Weir a confiance que son expérience aidera à élever l’équipe.

(Photo by Mike Mulholland/Getty Images)

D’autre part, Im est l’un des rares joueurs asiatiques avec un bilan positif en Coupe des Présidents. Il a fait à huit reprises sans le top 10 en 2023-2024 et a terminé la saison en grande forme, ce que Weir espère voir se poursuivre lors du tournoi à Montréal.

Équipe américaine

L’équipe américaine est, une fois de plus, au moins sur le papier, la plus forte des deux, menée par les meilleurs joueurs du monde actuellement.

Joueurs à surveiller

(Photo by Michael Reaves/Getty Images)

Scottie Scheffler et Xander Schauffele: Le duo a connu des saisons dominantes, avec Schauffele remportant l’Omniun britannique et le Championnat de la PGA, sans être nommé joueur de l’année. C’est parce que Scheffler a réalisé, eh bien, des choses typiques de Scottie, dont sept victoires, 16 finitions sans le top 10, et des victoires au Players Championship, au Tournoi des Maîtres, au Tour Championship et aux Jeux olympiques. Cela dit, Scheffler n’a pas bien joué en Coupe des Présidents (peut-être la seule chose qu’il ait perdue ces dernières années), tandis que Schauffele a excellé.

(Photo by Warren Little/Getty Images)

Outsiders: Gardez un œil sur Max Homa, qui adore les événements en équipe et qui est invaincu en Coupe des Présidents, ou sur Patrick Cantlay, qui n’est peut-être pas populaire, mais excelle dans les compétitions en équipe, d’où son surnom: Patty Ice.

Le Parcours

Le parcours Bleu de Royal Montreal a été conçu à l’origine par l’Américain Dick Wilson pour tester tous les aspects du jeu, de la puissance aux coups roulés. Situé sur une propriété vallonnée qui comprend 27 autres trous, le parcours Bleu est depuis longtemps un incontournable au Canada. Rees Jones a rénové le parcours pour la Coupe des Présidents, en y ajoutant des trappes de sable plus difficiles et des verts avec des crêtes définies. Lors de l’Omnium canadien RBC 2014, le dernier grand tournoi disputé au club, les férus du jeu court, dont le capitaine de l’Équipe américaine Jim Furyk et le vainqueur Tim Clark, se sont distingués. De nos jours, le Royal Montréal ne nécessite pas forcément une grande puissance, et en fait, de nombreux trous demandent plus de précision que de distance. Cela pourrait-il profiter à l’équipe internationale?

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