Brooke Henderson, athlète représentée par Golf Town, se trouve présentement en sixième place des boursières de la LPGA. Elle poursuit sur sa lancée qui en fait l’une des meilleures au monde, avec une victoire et sept Top 10 cette saison.
«Je crois bien être en bonne posture pour la deuxième moitié de la saison alors que quelques gros événements s’en viennent, dont deux majeurs et l’Omnium féminin CP» nous confie Brooke lors d’une entrevue exclusive avec Golf Town.
En gardant cela en tête, Brooke s’ouvre sur sa saison, l’Omnium britannique féminin Ricoh.
C’est une très bonne année pour toi. Est-ce que ça correspond à tes attentes?
De façon globale, j’ai très bien joué. Je suis près du top pour la Race to the Globe et j’ai eu de bons résultats, y compris quelques Top 10 et une victoire à Hawaii. J’ai atteint la finale quelques fois, dont KPMG et Marathon où malheureusement je n’ai pas pu jouer mon meilleur golf. Mais, j’ai beaucoup appris et j’espère pouvoir utiliser cette expérience la prochaine fois que j’ai la chance de gagner un trophée.
La prochaine destination est la Grande-Bretagne pour l’Omnium britannique féminin. Le golf là-bas est très différent. Est-ce que ça convient à ton jeu?
J’en apprends encore beaucoup sur les links. Je n’ai pas vraiment joué de l’excellent golf à l’Omnium britannique dans les dernières années, mais avec ma victoire l’an dernier en Nouvelle-Zélande sur un parcours de style links dans des conditions exécrables, ça devrait me donner la confiance nécessaire pour savoir comment naviguer ici. J’espère avoir de meilleurs résultats cette année!
Quelle est ton expérience en matière de parcours de type links sur le bord de l’eau?
J’ai appris que l’important pour moi c’est de faire preuve de patience et de faire confiance à mon élan. C’est toujours possible d’être du mauvais côté du vent, ou d’avoir de mauvais rebonds sur de bons coups. Comme pour tous les majeurs, il faut juste être patient et confiant. C’était bien de regarder l’Omnium masculin la semaine dernière avec Tiger dans la course, et ça fait juste me rappeler à quel point un parcours peut changer d’un jour à l’autre selon la météo et le positionnement des drapeaux.
Est-ce que tu vas jouer différemment?
Une autre différence majeure entre le golf au Royaume-Uni versus en Amérique du Nord est le type de coups requis pour bien y performer. Je devrais utiliser des bâtons aux distances différentes qu’à l’habitude. Des bâtons que je n’utiliserais pas en sol américain. C’est définitivement un des plus grands défis alors qu’on élabore la stratégie.
Comment est-ce que tu prévois jongler avec le voyagement et le décalage horaire?
Peu importe la raison, ça me prend toujours quelques jours pour m’habituer au fuseau horaire du Royaume-Uni. C’est encore plus difficile quand je vais jouer en Asie. Alors j’essaie de m’y rendre assez tôt pour être bien en forme lors de mes rondes de pratique. J’aime y aller avec ma sœur Brit. Chaque site est différent, et certaines villes sont plus belles que d’autres ou ont plus à offrir en matière de restaurants et d’hôtels, mais j’aime toujours découvrir de nouvelles cultures. J’aime également l’attitude des fans: qu’il pleuve ou que ce soit ensoleillé, ils sont là pour regarder du golf de haut niveau.
Tu vas jouer à Lytham & St. Annes, l’un des plus grands parcours de l’Omnium britannique. À quoi t’attends-tu?
J’ai entendu de bien belles choses sur ce parcours qui a tout un héritage. Je m’attends à un parcours demandant qui exigera toute ma concentration à chaque coup. Je dois donc jouer de mon mieux et tenter de garder le focus pendant les quatre jours question d’avoir une chance d’être dans la course. Je vais faire mes recherches cette semaine question d’en apprendre un peu plus sur le parcours et voir comment ceux qui y ont gagné s’y sont pris.