Le Super Bowl était en plein essor, mais la bataille entre le Canadien Nick Taylor et le vétéran Charley Hoffman pour remporter l’Omnium Phoenix WM ne s’arrêtait pas de sitôt. Le jeu court de Taylor a été sa force et tel était le cas à Phoenix, où il a réussi un coup roulé de 10 pieds sur le deuxième trou du match de bris d’égalité pour battre Hoffman.

«J’ai bien vu les lignes toute la semaine, donc c’était incroyable que cela se termine ainsi» a déclaré Taylor, de Abbotsford, en Colombie-Britannique.

Taylor, qui a remporté l’Omnium canadien RBC l’année dernière, a réalisé un score de 60 lors de la première ronde, a réussi trois oiselets sur ses quatre derniers trous lors de la dernière ronde pour se retrouver en bris d’égalité avec Hoffman, 47 ans, qui était déjà au pavillon. Taylor et les autres joueurs ont dû jouer 27 trous le dimanche en raison du mauvais temps, une longue dernière journée où le golfeur de Abbotsford, en Colombie-Britannique, a dû réaliser un petit coup délicat sur le 18e trou pour réaliser un score de 65 et se retrouver en bris d’égalisé à 21 sous la normale. Il réussirait deux oiselets de plus lors du match de bris d’galité sur un trou qui lui avait posé problème dans le passé.

«J’ai essayé de m’inspirer de l’année dernière», a déclaré Taylor, faisant référence à sa deuxième place l’année dernière derrière le vainqueur Scottie Scheffler. «Je n’avais pas le rythme au début et j’ai réussi à sauver quelques pars ridicules.»

Hoffman, qui tentait d’obtenir sa première victoire en 201 départs, a reconnu à quel point l’exploit de Taylor était impressionnant. «Nick est venu et a saisi l’instant et a réussi trois oiselets de suite sur le 18e trou,» a déclaré Hoffman.

C’était la quatrième victoire de Taylor sur le circuit de la PGA et il a remporté 1,58 million de dollars US pour la victoire.

Knudson a été le premier

Jusqu’à la victoire de Taylor, George Knudson, membre du Temple de la renommée du golf canadien, a été le premier Canadien à remporter le tournoi de Phoenix en 1968.

Le Super Bowl

Le tournoi est conçu pour se terminer bien avant le Super Bowl, mais un temps inhabituel, notamment des températures froides et de la pluie, a conduit à une fin de 27 trous le dimanche. Les joueurs étaient dans les mêmes groupes toute la journée, peu importe où ils se trouvaient au classement, ce qui signifie que Hoffman, qui a réalisé un score de 64 lors du troisième tour, a joué trois trous avant le groupe de Taylor.

Le trou le plus fou du golf

L’ambiance au 16e est quelque chose que d’autres tournois ont commencé à imiter – pensez à «The Rink» lors de l’Omnium canadien RBC par exemple, avec son incroyable interaction avec les fans qui est loin d’être typique la plupart des semaines. Ce n’était pas toujours le cas pour le 16e, surtout au début lorsque le TPC Scottsdale a accueilli l’événement pour la première fois, en 1987. Vingt ans plus tard, le trou était entouré de tribunes, mais c’est une décennie plus tôt que la nouvelle star du golf à l’époque, Tiger Woods, a réalisé un ace qui a vraiment commencé la folie qui entoure le trou aujourd’hui. De nos jours, les fans sifflent à chaque coup, même moyen. Ne mesurant que 163 verges, c’est un trou sur lequel n’importe qui pourrait réaliser un oiselet, c’est pourquoi les fans aiment se moquer des mauvais coups.

Jim Knous

Le professionnel de longue date Jim Knous s’est qualifié pour l’Omnium Phoenix WM du lundi et a bien joué, réalisant des oiselets consécutifs sur les deux derniers trous pour finir à 8 sous la normale. Mais au lieu de regarder vers l’avenir, Knous se prépare à prendre un emploi de bureau. Le golfeur, qui a une formation en ingénierie, travaillera chez PING fin février. «J’ai trois enfants, il se passe beaucoup de choses dans ma vie et je voulais être présent,» a-t-il déclaré. «Tout le monde chez Ping a été une famille pour moi depuis plus de 12 ans, ils ont été incroyables. Et ils décident de me donner une chance, et je leur suis très reconnaissant.»