L’année 2018 a été forte en émotion dans le monde du golf, tant sur la scène canadienne qu’à travers le monde. En effet, nous avons eu droit à des histoires inspirantes, des triomphes grandioses et des performances à couper le souffle de la part des plus grandes stars du Circuit. Voici quelques-uns des faits saillants de 2018:
(Vaughn Ridley/Getty Images)
Une victoire de tous les instants. L’Athlète Golf Town a utilisé une combinaison parfaite de stratégie et d’agressivité lors de la ronde finale au Wascana Country Club pour finalement remporter les grands honneurs de l’Omnium national. Elle est ainsi devenue la première golfeuse canadienne à remporter l’Omnium féminin canadien depuis Jocelyne Bourassa en 1973. «C’est incroyable, tout simplement irréaliste», s’est exclamée Henderson. Ce qui est vraiment surprenant, c’est que la jeune golfeuse de 21 ans n’a pas remporté le trophée Lou Marsh remis à l’athlète canadien de l’année, même si elle a connu une des meilleures saisons de l’histoire du golf canadien, hommes et femmes confondus.
(Gregory Shamus/Getty Images)
Si nous mettons de côté le «Match» entre Tiger et Phil Mickelson, qui avouons-le est tombé un peu à plat, Tiger Woods a connu une saison exceptionnelle sur le Circuit. Pour la première fois depuis longtemps, Woods ne semblait pas être ralenti par les blessures, et son triomphe spectaculaire au Tour Championship (80e victoire en carrière) était tout simplement phénoménal. Tout le monde se souviendra du moment où Tiger a foulé l’allée du 18e trou alors qu’il était entouré de ses plus grands fans!
(Richard Heathcote/Getty Images)
Il est le golfeur no1 au monde. Il a remporté trois championnats majeurs au cours des deux dernières saisons. Il a été nommé Joueur de l’année sur le Circuit de la PGA en 2018, notamment grâce à ses triomphes au U.S. Open et au PGA Championship. Et pourtant, Brooks Keopka n’a même pas été inclus dans le classement des 20 athlètes les plus dominants de l’année. Que doit-il faire pour obtenir le respect qu’il mérite?
(Minas Panagiotakis/Getty Images)
Dustin Johnson a remporté l’Omnium canadien RBC disputé sur le parcours de Glen Abbey à Oakville, en Ontario. Et même si sa victoire n’est pas à négliger, il s’est fait volé la vedette par une nouvelle qui circulait depuis déjà un moment: il pourrait s’agir de la dernière édition de l’omnium national à Glen Abbey, qui a accueilli l’événement presque chaque année depuis 1977. Les gens doivent actuellement se prononcer sur le sort du parcours conçu par Jack Nicklaus, et rien ne porte à croire que l’Omnium canadien reviendra à Glen Abbey dans un futur rapproché. L’année prochaine, le tournoi sera tenu au Hamilton Golf & Country Club au mois de juin, une semaine avant l’Omnium des États-Unis.
(Mike Ehrmann/Getty Images)
Il joue avec des fers de longueur unique et utilise une boussole pour connaître la direction du vent. Mais malgré son approche unique, Bryson Dechambeau a démontré pourquoi il avait sa place au sein de l’élite mondiale du golf en 2018. Avec quatre victoires, le jeune Américain a prouvé à tout le monde que malgré son style extravagant, il fait assurément partie des meilleurs joueurs au monde
(Ross Kinnaird/Getty Images)
Encore une fois, l’équipe américaine de la Coupe Ryder semblait de loin supérieure à l’équipe de l’Europe sur papier. Mais lors de la compétition tenue à Paris, les Américains ont connu toutes sortes de difficultés et ont vu l’ancien gagnant du Tournoi des Maîtres, Patrick Reed, perdre son titre de «Captain America» et son sang-froid, allant même jusqu’à blâmer tout le monde sauf lui-même pour les piètres performances de son équipe.
(Richard Heathcote/Getty Images)
Avant de prendre part à l’Omnium britannique, Francesco Molinari était sur une très belle lancée. Il avait remporté le BMW PGA Championship sur le European Tour au mois de mai puis avait récidivé en mettant la main sur le Quicken Loans Championship en juillet. Il a par la suite disputé une ronde finale exceptionnelle à l’Omnium britannique pour remporter son premier championnat majeur en carrière. Ah, et il a aussi cumulé une fiche parfaite de 5-0 lors de la Coupe Ryder en plus de remporter le Prix BBC de la personnalité sportive de l’année: Sportif international de l’année.
(Michael Reaves/Getty Images)
Joueuse de l’année Rolex, Trophée Vare pour la meilleure moyenne de coups et Course vers le CME Globe (bourse de 1 million $): la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn a tout raflé. Au cours d’une année où plusieurs joueuses de la LPGA ont connu d’excellentes saisons, c’est elle qui s’est le plus démarquée. Pour ceux qui n’étaient pas au courant, elle a aussi une connexion intéressante avec le Canada – son entraîneur du jeu court est Canadien. En effet, Gareth Raflewski, originaire de London en Ontario, lui offre son aide lorsqu’elle n’est pas en train de compétitionner sur le Circuit.
9. Tyler McCumber’s incredible season
(Christian Petersen/Getty Images)
Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais Tyler McCumber a connu une saison tout à fait sensationnelle sur le Mackenzie Tour/PGA Tour Canada cette année. En effet, le fils de l’ancien professionnel du Circuit de la PGA, Mark McCumber, a inscrit un pointage cumulatif de -90 au cours de quatre tournois, remportant trois d’entre eux au passage. Sur un Circuit où une bourse annuelle de 25 000 $ est un excellent résultat, McCumber a amassé un impressionnant total de 139 000 $, et il a reçu une exemption pour participer à temps plein sur le Web.com Tour en 2019.
Aucun des gagnants des championnats majeurs en 2018 n’était associé à un seul fabricant de bâtons. Il s’agit d’une statistique incroyable puisque personne n’aurait pu imaginer un tel scénario ne serait ce qu’il y a quelques années. Les anciens joueurs Nike, Brooks Koepka et Francesco Molinari, ont tous deux utilisé plusieurs marques de bâtons dans leur sac, alors que Patrick Reed s’est quant à lui équipé d’une combinaison de bâtons assez unique (un vieux bois 3 Nike, par exemple) pour remporter son premier tournoi majeur en carrière. Attendez-vous à ce que cette tendance se poursuive au cours des prochaines années.