L’équipe américaine revient de l’arrière pour remporter la Presidents Cup

«Je suis vraiment fier des gars. On croyait en nous.»

(Photo by Daniel Pockett/Getty Images)

C’est ce que Tiger Woods avait à dire après que l’équipe américaine ait égalé les deux derniers matchs de la Presidents Cup question de se sauver avec une victoire de 2 points le dernier jour à Royal Melbourne. Avec cette victoire à l’arraché, l’équipe américaine s’est ralliée de façon spectaculaire.

«C’est un travail d’équipe» a dit Woods après la victoire de 16-14. «Nous sommes venus ici en tant qu’équipe. Les gars ont joué de façon incroyable. Les capitaines ont fait un bon travail, ils se sont attardés à chaque petit détail. Je n’aurais pas pu le faire sans eux. C’est une victoire d’équipe!» Même s’ils sont passés à deux doigts de l’emporter, il s’agissait d’une 8e défaite de suite du capitaine Ernie Els.

«On s’est beaucoup améliorés, en particulier notre jeu d’équipe.» a dit Els. «Vous savez, j’ai vraiment l’impression que nous avons bien joué en équipe, chose qu’on ne faisait pas typiquement. »

Quelques éléments clés:

Le plus grand—Tiger Woods est devenu le tout premier capitaine à jouer depuis 1994. Plusieurs se demandaient comment il s’acquitterait de ces deux tâches. La réponse? Très bien! Woods est l’un des deux joueurs qui n’a perdu aucun match: Rickie Fowler est également invaincu mais n’a pas gagné de match mais a terminé avec trois égalités.

(Photo by Daniel Pockett/Getty Images)

Woods de son côté a terminé avec trois victoires. Son plus grand défi? Abraham Ancer du Mexique qui était invaincu en se présentant aux matchs en solo. Mais, Woods l’a défait avant d’aller rallier ses troupes.

(Photo by Warren Little/Getty Images)

Derniers matchs—Malgré un départ rapide de l’équipe américaine pendant les matchs en tête à tête le dimanche, l’équipe internationale semblait bien en selle pour l’emporter avec Cameron Smith qui l’a emporté sur Justin Thomas. De son côté, Louis Oosthuizen avait une avance confortable sur Kuchar. Mais, l’Américain est revenu de l’arrière pour créer l’égalité. Finalement, l’équipe américaine l’a emporté 16 à 14. Les victoires pendant les matchs individuels, six pour l’équipe américaine versus deux pour l’équipe internationale, ont fait la différence.

Patrick Reed—En débutant le tournoi, Patrick Reed se doutait que ce serait difficile. Après un incident au tournoi de Tiger Woods la semaine précédente, où il a été ouvertement accusé de tricher en améliorant sa position dans une fosse de sable, il était attendu que les spectateurs lui feraient la vie dure. Au cours de la première semaine, l’Américain a éprouvé des difficultés, en perdant ses trois points alors qu’il jouait avec Webb Simpson. Il a même mimé pelleter du sable avec son fer droit, clin d’œil à son indiscrétion face aux règlements la semaine précédente.

(Photo by Darrian Traynor/Getty Images)

Après la troisième ronde, le caddie de Reed (et beau-frère), Kessler Karain, a eu une escarmouche avec un fan qui a vociféré des insultes au gagnant du Tournoi des Maîtres. Karain a donc eu à jouer sans son caddie pour la dernière ronde. Avec son coach comme remplaçant, Reed a bien performé, l’emportant contre CT Pan 4 à 2. Reed a déclaré ne pas avoir remarqué l’attitude des spectateurs pendant son jeu.

«Vous savez, quand je fais des birdies, j’entends très peu la foule» a-t-il déclaré. «La chose la plus importante pour moi, c’est que nous n’étions pas assez agressifs. Il aurait fallu être au top. Si vous êtes en avance, la foule sera plutôt silencieuse. J’ai réussi à faire ça de mon côté, et ça leur a coupé le sifflet.»

Adam Hadwin—Pour sa deuxième Presidents Cup, Hadwin a semblé confortable, en particulier lors du premier jour avec Sungiae Im, une paire qui a obtenu une victoire contre Xander Schauffele et Patrick Cantlay. Mais, Hadwin a été foudroyé par un virus et n’a pas joué le samedi. Il est revenu pour affronter Bryson DeChambeau dans un match serré. Finalement, Hadwin l’a remporté au dernier trou. Au final, il a obtenu une victoire, une nulle et une défaite.

(Photo by Warren Little/Getty Images)

Royal Melbourne—Du jeu rapide, robuste et très intéressant à regarder. C’est l’opinion de la plupart des gens qui ont regardé le tournoi à Royal Melbourne, qui est considéré comme l’un des meilleurs parcours au monde. Un parcours incroyable qui permet d’élever un tournoi. C’est pourquoi la Presidents Cup a été aussi captivante du début à la fin. Avec ses verts fermes qui repoussent la balle vers les fosses de sable très traitres, Royal Melbourne a offert et reçu ce qui est du golf de haut niveau de la part de l’élite mondiale.

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