Jon Rahm remporte le Memorial et accède au 1er rang mondial

Jon Rahm avait de quoi célébrer dimanche soir après avoir remporté sa quatrième victoire en carrière sur le Circuit de la PGA au Memorial Tournament disputé sur le parcours de Muirfield Village, à Dublin en Ohio. En effet, grâce à ce triomphe, le puissant cogneur s’est emparé du premier rang mondial et a rejoint Seve Ballesteros en tant que seuls Espagnols à avoir atteint le no1 mondial.

Photo by Sam Greenwood/Getty Images

Muirfield Village a joué de vilains tours au contingent de golfeurs qui a foulé ses allées, alors que plusieurs des meilleurs joueurs au monde ont connu des difficultés tout au long de la semaine. Rapide et ferme, le parcours de Jack Nicklaus s’est avéré être l’un des tests les plus difficiles de la présente campagne, alors que seulement cinq joueurs ont inscrit un pointage cumulatif sous la normale.

«Les conditions étaient tellement difficiles», a indiqué l’Espagnol après son triomphe. «Je savais que je n’allais pas jouer 18 trous parfaits. Je savais qu’à un moment donné, quelque chose allait mal tourner. Pendant presque tout le premier neuf, j’ai eu quelques bons chanceux, et ensuite j’ai été en mesure de compléter le travail.»

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Qu’est-ce qui est dans le sac de Jon Rahm?

Tiger Woods et les Canadiens au Memorial

Effectuant son retour au jeu tant attendu après une longue absence (son dernier départ sur le Circuit remontait au 16 février), Tiger Woods a connu des ratées et a conclu le tournoi avec une ronde finale de 76 pour terminer à égalité en 40e position.

Woods s’est tout juste classé pour les rondes du week-end au Memorial cette semaine, mais il était évidemment un peu rouillé alors qu’il prenait part à son premier tournoi depuis la reprise des activités sur le Circuit. Même si les Canadiens n’ont pas réussi à remporter la victoire, trois d’entre eux ont réussi à se qualifier pour les rondes finales, alors que Adam Hadwin, Corey Conners et Mackenzie Hughes ont terminé à égalité en 54e, 22e et 6e position respectivement. Hughes, qui a connu un regain de vie depuis quelques semaines, s’est qualifié pour le U.S. Open grâce à sa performance, rejoignant Hadwin et Conners dans le contingent de golfeurs qui mettront les pieds sur les allées du Winged Foot Golf Club plus tard cette année.

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Tous les projeteurs étaient braqués sur Tiger, qui effectuait son premier départ sur le Circuit depuis février et qui avait dû faire face à des problèmes liés à son dos chirurgicalement réparé en début de saison, renonçant ainsi au Players Championship, qui avait été interrompu en raison de la pandémie. Le Tigre avait participé à un événement caritatif en mai, donnant le coup d’envoi du retour du golf, et il avait l’air en bonne santé et en pleine possession de ses moyens sur le parcours.

Woods a fait la coupure de justesse après une deuxième ronde difficile de 76 (+4). Il est néanmoins revenu en force lors de la troisième ronde en inscrivant une carte de 71 (-1) avant de conclure la compétition avec son deuxième 76 de la semaine lors de la ronde finale. Woods a dû se contenter d’un pointage cumulatif de +6 et d’une égalité en 40e position.

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«Je pense que de me remettre dans le bain, compétitionner à nouveau et jouer à ce niveau, je n’avais pas fait ça depuis un moment», a mentionné Tiger au terme de la ronde finale. «Jouer à la maison et jouer ici, c’est tellement différent. Tu dois rester concentré pour ne pas faire d’erreurs stupides et ne pas envoyer la balle au mauvais endroit ou te donner des mauvais angles. C’est l’un des aspects du golf de compétition qui est très différent de celui qu’on joue à la maison.»

Toujours en quête de son 83e titre sur le Circuit de la PGA, Tiger a admis que le seul fait d’avoir fait la coupure avait été une petite victoire en soi. «Absolument, c’était important de pouvoir jouer quelques rondes de plus en compétition», a-t-il dit. «J’ai eu de la chance que la coupure baisse comme ça.»

Woods a beaucoup apprécié la configuration de Muirfield, un parcours dirigé par Jack Nicklaus, sans doute le plus grand joueur de tous les temps. «C’est dur, c’est rapide», a-t-il affirmé. «Ils ont configuré le parcours exactement comme ils le voulaient. La balle s’arrête difficilement sur les verts, et certaines allées n’étaient pas du tout permissives.»

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