Rory McIlroy a fait une entrée remarquée au Hamilton Golf and Country Club lors de ses débuts à l’Omnium canadien RBC en 2019. En effet, tout semblait facile pour le Nord-irlandais, qui, grâce à un pointage cumulatif de -22, avait terminé sept coups devant son plus proche poursuivant, Shane Lowry.
Cette année, il devait retourner au Canada pour défendre son titre – le tournoi aurait dû être disputé cette semaine mais a été annulé en raison de la Covid-19. On espère plutôt qu’il reviendra l’année prochaine lorsque le tournoi sera disputé au St. George’s Golf and Country Club de Toronto, un parcours vénéré dans l’ouest de la ville qui figure dans le Top 100 mondial, selon Golf Magazine.
Trônant actuellement au sommet du classement mondial, McIlroy a connu un départ canon lors de la saison 2019-20, obtenant sept Top 5 en autant de départs. Il faut donc se demander comment Rory se serait débrouillé sur l’un des parcours les plus prolifiques au Canada, qui a accueilli le tournoi pour la dernière fois en 2010.
Rory est l’un des plus longs cogneurs du Circuit et il utilise son bois de départ pour attaquer le parcours lors de chacune de ses sorties. D’ailleurs, tout le monde en a été témoin lorsqu’il a démantelé le Hamilton Golf and Country Club l’année dernière. En fait, le Canadien Nick Taylor a déclaré que lorsque McIlroy maîtrise son bois de départ, il est l’un des joueurs les plus difficiles à battre. Ce mélange de distance et de précision est une arme redoutable.
Nous avons rencontré Rory au début de l’année pour connaître son avis sur le parcours.
«Les coups de départ, c’est évidemment la base de mon jeu, et puisque je suis en mesure de retrancher de plus en plus de coups à partir du tertre de départ, je suis capable de tirer avantage de certains parcours sur le Circuit», dit McIlroy. «Puisque mes coups de départ étaient si bons l’année dernière, et que Hamilton convenait parfaitement à mon jeu, j’ai pu utiliser ça à mon avantage pour supplanter la compétition au Hamilton Golf and Country Club».
Même si McIlroy doit aussi performer dans tous les autres aspects de son jeu pour avoir une chance de l’emporter, il n’y a aucun doute que le parcours de St. George’s offre un style boisé similaire à Hamilton, avec des normales 5 qu’il pourrait facilement atteindre en deux coups et au moins une normale 4 qui est également atteignable depuis le tertre de départ.
McIlroy n’a jamais mis les pieds à St. George, mais il est conscient de sa réputation: «J’ai entendu des choses très positives à son sujet, en particulier sur le fait que certains coups de départ peuvent être très étroits et que c’est une question de risque et de récompense», dit-il. «La façon dont je vais aborder le parcours, agressivement ou non, dépendra beaucoup de la configuration du terrain. En général, ça se résume souvent à un peu des deux. Harry, mon cadet, fera beaucoup de recherches et se fera sûrement une idée du parcours avant mon arrivée. Nous parlerons des caractéristiques du parcours, des dangers, des endroits où il faut attaquer et des moments où il faudra être plus prudent. Et je pense que tout le monde me connaît suffisamment bien maintenant – si je peux frapper mon bois de départ, je vais probablement le faire!»
Ce qui augure bien pour le Nord-irlandais, c’est que St. George’s est situé à Toronto, une ville dans laquelle il a une grande expérience et qu’il apprécie. Ces dernières années, plusieurs personnes ont pu le voir se faufiler dans la ville avec Niall Horan, un ami et ancien membre du groupe One Direction.
«J’ai de bons souvenirs de mon séjour à Toronto, et Niall est toujours de bonne compagnie quand nous avons l’occasion de nous rencontrer», a expliqué McIlroy. «Toronto est une ville que j’aimerais vraiment passer plus de temps à explorer – donc moins de temps enfermé dans l’hôtel sera préférable. En tant que golfeurs, nous avons beaucoup de chance de nous rendre dans de grandes villes, mais avec un temps aussi limité, ça peut aussi être un peu frustrant. Il y a tellement de choses à offrir si près du parcours, surtout à St. George’s, que je devrai profiter au maximum de mes temps libres. Les soirées offrent un peu plus de flexibilité, alors je pourrai peut-être assister à une exposition ou visiter une galerie, et quelques bons restaurants seront certainement au menu.»