Canadienne Maddie Szeryk a réalisé le rêve de toute une vie: elle est désormais membre à part entière du Circuit de la LPGA.

«Ça fait tellement de bien d’avoir ma carte», a déclaré Szeryk. «Ça ne parait pas encore réel!»

Ayant la double nationalité, Szeryk (qui a de la famille à London, en Ontario, mais est basée à Dallas, au Texas, et faisait partie de l’équipe nationale de Golf Canada) a joué sur le Symetra Tour en 2019 et 2020 après une carrière célèbre à Texas A&M. Elle a gagné plusieurs fois alors qu’elle était à l’université et est devenue professionnelle en 2018.

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Elle a cependant vraiment percé, juste au moment où la pandémie de la COVID-19 a commencé à tout affecter à l’échelle mondiale.

Pourtant, Szeryk a persévéré.

Après avoir éprouvé des difficultés sur le Symetra Tour en 2021, elle s’est réengagée à améliorer son jeu court et a renouvelé sa perspective alors qu’elle se rendait à la phase finale de huit rondes (!) du Q-Series du Circuit de la LPGA.

«D’abord, j’étais déjà très reconnaissante d’être là, parce que beaucoup de joueuses n’ont pas eu cette opportunité», a déclaré Szeryk. «J’ai juste essayé de jouer mon jeu et de rester patiente».

Szeryk a commencé par une ronde de 68 et était bien placée pour obtenir une carte du Circuit de la LPGA. Elle a enchaîné avec des rondes de 71-72-74, mais elle s’est retrouvée à l’écart après son premier effort de quatre rondes.

La jeune femme de 25 ans a dit que la patience a été la clé de son succès lors du tournoi de qualification.

Seules les 45 premières du classement à la fin des huit rondes pouvaient obtenir le statut de membre du Circuit de la LPGA pour la saison suivante.

«Je n’ai pas vraiment eu de mauvaises rondes. J’ai joué de manière constante et j’ai gardé le cap», a déclaré Szeryk. «La première semaine, je me disais: ‘OK, la première ronde terminée, plus que sept à faire’. Mais la deuxième semaine est passée très vite. Je me disais: ‘C’est reparti!’»

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Szeryk n’a pas beaucoup progressé dans le classement lors des trois premières rondes de la deuxième semaine du Q-Series, mais elle a égalé sa ronde initiale de 68, soit 4 sous la normale en finale, ce qui lui a permis de grimper dans le classement et de se hisser à la 35e place.

Après avoir effectué un oiselet sur ses deux derniers trous, elle a franchi le nombre magique pour obtenir le statut de membre du Circuit de la LPGA avec un peu de marge, puis a officiellement obtenu sa toute première carte du Circuit de la LPGA.

«Je savais que j’avais besoin de réussir une bonne ronde (dans la ronde finale). J’avais réussi mes coups tout au long de la ronde, mais je n’avais pas fait de coups roulés», a déclaré Szeryk. «Je savais que je devais faire quelques coups roulés. Je suis passée très près du but et j’ai juste essayé de rester patiente et de mettre tout ça en perspective.»

Szeryk, qui a passé le temps des Fêtes chez elle à Londres (où elle a dit avoir juste frappé quelques balles à l’intérieur), se prépare maintenant à rentrer à Dallas et à se préparer pour la saison à venir.

Szeryk, la Québécoise Maude-Aimée LeBlanc et l’athlète Golf Town Brooke Henderson formeront le groupe canadien sur le Circuit de la LPGA en 2022.

Szeryk a indiqué qu’elle ne connaissait pas encore les détails du déroulement de la campagne 2022 du Circuit de la LPGA, bien qu’elle ait déjà un grand cercle autour de l’Omnium féminin CP. Elle profite simplement du fait d’avoir réalisé le rêve de toute une vie.

Entre-temps, son jeu se porte bien. Szeryk disait qu’elle jouait bien pendant la deuxième moitié de 2021 et qu’elle continuait à se donner plus de chances de marquer. Elle espère maintenant que tout le travail qu’elle a fait sur ses coups roulés («C’est tout», dit-elle) aboutira à un bon départ sur les verts en 2022.

Mais quoi qu’il arrive en 2022, elle sait qu’elle a accompli quelque chose de spécial.

«C’est tellement fou. J’ai pu participer à quelques événements de la LPGA, mais maintenant je suis sur le terrain en tant que membre de la LPGA», a indiqué Szeryk. «J’ai travaillé pour ça toute ma vie et c’est vraiment génial d’être là et de faire partie de la LPGA. Personne ne peut m’enlever ça.»

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