Lorsque Kate Johnston n’est pas en train d’étudier ou d’ajuster des bâtons au magasin Golf Town de Kitchener, en Ontario, elle se mesure aux meilleures golfeuses amatrices au monde.
Étudiante de quatrième année dans la faculté des affaires à UBC, Johnston a participé au championnat amateur américain disputé au Mississippi la semaine dernière. Même si elle n’a pas réussi à se qualifier pour la portion par trou («match play») de l’événement, la jeune golfeuse a expliqué que l’expérience avait tout de même été exceptionnelle, et toute la famille Golf Town est fière de sa performance.
«Tout est plus difficile – le parcours, la compétition», a-t-elle mentionné en direct du Old Waverly Golf Club, site hôte du tournoi. «Pour participer au match play, ça prend deux excellentes rondes de golf sur un parcours qui est bien plus difficile que ceux que je joue d’habitude. J’adore vraiment mon expérience parce que j’ai l’occasion de jouer avec tellement de golfeuses talentueuses.»
Équipée de fers AP2 et d’un bois de départ TS3 de Titleist, la jeune Ontarienne a commencé à pratiquer le golf sur le tard. Débutant à l’âge de 15 ans, elle ne s’est pas fait remarquer par les universités américaines avant de s’inscrire à UBC. Et elle a continué de s’améliorer après s’être déplacée du côté de la Colombie-Britannique, et elle a obtenu d’excellents résultats cette année au championnat amateur de l’Ontario et au championnat féminin PGA of Canada.
En plus de prendre part aux tournois amateurs les plus importants, Johnston travaille au magasin Golf Town de Kitchener, où elle est très impliquée dans les ajustements et la vente de bâtons. Originaire d’Ayr en Ontario, la jeune golfeuse a commencé à travailler au magasin lors de sa dernière année de secondaire, et elle continue d’y travailler pendant l’été et le temps des fêtes lorsqu’elle retourne au bercail.
«Ces temps-ci, je fais beaucoup d’ajustements et je vends des bâtons», dit-elle. «Ça a été une expérience formidable. J’ai l’occasion de parler de quelque chose que j’aime.»
Qu’est-ce qui s’en vient pour l’employée Golf Town? La faculté de droit est dans sa mire, mais elle doit d’abord savoir si le golf professionnel est une option viable. Pour cela, elle devrait prendre un an pour tenter de poursuivre son rêve avant de retourner à l’école si le plan tombe à l’eau.
Mais, pour l’instant, elle ne peut qu’être fière d’avoir eu l’occasion de participer au championnat amateur américain, puisque c’est ce qui lui permet de savoir qu’elle continue de s’améliorer.
«Je n’ai pas encore joué mon meilleur golf», affirme-t-elle.