Quand la saison de hockey prend fin, c’est la saison de golf qui commence.
Pour beaucoup de Canadiens, la relation entre ces deux sports remonte très loin en arrière. L’un se termine au printemps, tandis que l’autre commence.
C’est d’ailleurs le cas pour la famille Staal, et ça l’a toujours été pour Eric Staal. Ancien membre de l’équipe canadienne de hockey aux Jeux olympiques et évoluant actuellement pour le Wild du Minnesota dans la LNH, Eric Staal possède un handicap de 5 et explique que ses frères et lui ont grandi en aidant leur père avec sa gazonnière. Bien souvent, ils devaient installer ce gazon sur les parcours de golf, ce qui leur donnait l’occasion de jouer.
Leur amour pour le sport ne dérougit pas. La fondation de la famille est l’organisme de bienfaisance le plus important pour le Staal Foundation Open, disputé à Thunder Bay. Ce tournoi fait partie du calendrier du Mackenzie Tour/PGA Tour Canada et aura lieu dans un peu moins d’un mois. Et les frères Staal – Eric, Marc, Jordan et Jared –, qui ont tous joué dans la LNH, continuent de mettre les pieds sur le parcours régulièrement.
Eric s’est récemment entretenu avec Golf Town pour parler de hockey, de golf et des efforts que fait sa famille pour redonner à la communauté.
Qu’est-ce qui relie le hockey au golf?
I think there’s a natural connection between the two sports. Look at the amount of left-handed golfers from Canada–that is from hockey. Kids in Canada grow up with hockey stick in their hands and a lot of them are left-handed. Then that translates to summer and making that swinging motion. There are a lot more lefties, for sure.
What is the family’s connection to golf?
«Je crois qu’il y a une relation naturelle entre les deux sports. Regardez le nombre de golfeurs gauchers au Canada: ça provient du hockey. Au Canada, les enfants grandissent avec un bâton de hockey entre les mains et beaucoup d’entre eux sont gauchers. La transition se fait ensuite quand l’été arrive et ils font le même mouvement lors de leur élan. Il y a beaucoup plus de gauchers, c’est certain.»
Quelle est la relation entre votre famille et le golf?
«Le golf a toujours été présent chez nous. Mon père possédait une gazonnière et on mettait de la tourbe sur plusieurs parcours de la région. On rêvait de pouvoir jouer au golf quand on installait le gazon. Il y avait quelques avantages à ce travail: on pouvait jouer beaucoup et quand mon père faisait installer de la tourbe sur un parcours, on avait une carte de membre pour l’été. Mon père et ma mère ont toujours aimé le golf et ils nous ont transmis cette passion. Et ça va parfaitement avec le hockey parce qu’on peut jouer pendant la saison morte. C’est compétitif, mais agréable en même temps.»
Qui sont tes partenaires de jeu?
«La plupart du temps, je joue avec mes frères Jordan et Marc, et parfois avec Jared, et je joue aussi avec mon père. La plupart de mes amis travaillent, pendant que mon travail consiste à m’entraîner le matin et à jouer en après-midi. On essaie d’aller jouer parce qu’on a le même horaire. Et maintenant, mes enfants de 3, 6 et 8 ans adorent le golf. L’oncle de ma femme possède un parcours de normale 3 et on va jouer là-bas, et en plus c’est très près de la maison de leurs grands-parents alors ils adorent ça. C’est un sport extraordinaire qu’on aime vraiment pratiquer.»
Votre fondation familiale a grandement bénéficié de sa relation avec le golf. Peux-tu nous en dire plus?
«C’est incroyable de voir ces golfeurs passer du Mackenzie Tour au Web.com Tour et même se rendre encore plus loin. Un des golfeurs avec qui j’ai gardé contact est Ben Silverman, qui a participé au tournoi il y a quelques années. J’ai joué avec lui dans le championnat pro-am des célébrités et j’ai pu le connaître davantage. On a échangé nos numéros et je l’ai texté à quelques reprises quand il s’est rendu sur le Circuit de la PGA. J’ai gardé un œil sur lui quand il évoluait sur le Web.com Tour et je l’ai texté quand il s’est taillé une place dans la PGA. Pour moi, c’est la partie la plus excitante: regarder ces joueurs connaître du succès en sachant qu’ils ont travaillé fort pour se rendre où ils sont. Ce sont tous d’excellents joueurs et la ligne est très mince.»