Ce n’est pas la première fois que Cobra utilise l’impression 3D dans le développement de ses produits. La compagnie a notamment fabriqué un fer droit à l’aide de cette technologie. Cette fois-ci, Cobra repousse les limites en utilisant cette technologie révolutionnaire pour concevoir des fers personnalisés.
«Ce concept émergeait depuis un certain temps déjà, mais pas dans le domaine du golf», explique Ryan Roach, directeur de l’innovation chez Cobra. «Pour Cobra, la question était de savoir quels produits étaient les mieux adaptés à cette technique.»
En utilisant la «fabrication additive», une méthode plus sophistiquée pour désigner la création de produits par impression 3D, Cobra a développé les fers Limit3d, les premiers fers disponibles commercialement conçus avec cette technologie. «Ils présentent l’apparence et la sensation d’un fer pour joueur confirmé, tout en bénéficiant de toute la technologie et des avantages que l’on trouve dans un fer d’amélioration de jeu,» mentionne Roach. «Personne n’y était vraiment parvenu jusqu’à présent.»
Surnommé «Apollo» en référence à la première mission sur la lune, l’idée était de fabriquer des fers qui ne pourraient être créés d’aucune autre manière que par l’impression 3D, que ce soit par forgeage ou moulage. La compagnie les expérimentait tout en collaborant avec l’ancien joueur de Cobra, Bryson DeChambeau , qui s’est présenté avec un ensemble de fers 3D fabriqué par Avoda Golf au tournoi des Maîtres, ainsi que Rickie Fowler, joueur professionnel, qui a fait l’essai des cocheurs.
Technologie en treillis
La clé des fers réside dans ce que vous ne pouvez pas réellement voir: la structure interne en treillis élaborée grâce à la fabrication additive. En utilisant un nouveau logiciel, nTop, les fers offrent une forme compacte qui a traditionnellement séduit les meilleurs golfeurs. En fait, ces fers sont légèrement plus petits que les populaires fers KING Tour de Cobra. La fabrication additive permet de repositionner le poids sans sacrifier la stabilité. En interne, l’impression 3D permet à Cobra de concevoir une structure en treillis extrêmement solide, procurant au bâton le son et le toucher d’un fer massif. D’ailleurs, l’utilisation du logiciel nTop a accéléré considérablement le processus, réduisant de moitié le temps de développement nécessaire, selon Roach. Au total, 2 600 épaisseurs sont superposées grâce à l’impression 3D, et la fabrication d’un fer nécessite 24 heures.
Résultats en 3D
Si vous pensez que l’impression 3D n’est qu’un simple terme en vogue dans l’industrie, de la même manière que l’IA est mentionnée dans chaque communiqué de presse sur les produits de golf aujourd’hui, Roach confirme que ce n’est pas le cas. En fait, Cobra affirme que les résultats de l’utilisation du logiciel nTop, combinés à la fabrication additive, ont permis trois avancées majeures: une plus grande vitesse, une amorce plus élevée et une meilleure tolérance. Des éléments clés pour chaque ensemble de fers. Pour être plus précis, Cobra affirme que les fers Limit3D sont deux miles à l’heure plus rapides et parcourent en moyenne cinq verges de plus, le tout avec une dispersion plus étroite.
Limité signifie limité – pour l’instant
Cobra ne produit que 500 ensembles des nouveaux fers Limit3D, et les propose exclusivement via des ajustements personnalisés. Roach explique que l’idée est d’associer les bâtons à des ajustements personnalisés tire parti des occasions offertes par l’impression 3D. Seuls 500 ensembles sont disponibles dans le monde, dont 350 au Canada et aux États-Unis, y compris les commandes personnalisées chez Golf Town. Quelle est la suite? Roach indique qu’il existe la possibilité d’étendre la fabrication de bâtons imprimés 3D à grande échelle, mais pour l’instant, la marque se concentre simplement sur l’offre de versions personnalisées des ensembles Limit3D.