Quand avez-vous commencé à jouer au golf? Très tôt?
Probablement pas aussi tôt que Katelin Lawson qui a tenu un bâton de golf pour la première fois à l’âge de trois ans. TROIS ANS!
Aujourd’hui à 23 ans, Katelin attribue une grande partie de son succès au golf à son grand frère, Justin.
«Mon frère me montrait comment faire sur le côté de la maison. En fait, c’est pourquoi je suis droitière, parce que j’écris de la main gauche, mais je frappe de la main droite. Il m’a donc enseigné à 3 ans. Puis j’ai commencé à suivre des leçons à environ 7 ans, et à participer à des tournois à 9 ans.»
En très peu de temps, Katelin avait remporté la plupart de ces tournois dans sa région natale de LaSalle, en Ontario. Une fois le secondaire arrivé, il était clair que son talent devait être davantage mis en valeur. Sa famille a donc fait ses valises et a déménagé en Floride centrale pour que Katelin puisse jouer à longueur d’année, une décision dont elle n’était pas très enthousiaste au départ.
«Au début, je ne voulais pas y aller, mais ensuite j’ai réalisé que je me trouvais en Floride. Disney est juste à côté et je pouvais jouer au golf à longueur d’année, alors c’était génial.»
Après le secondaire, Katelin a passé une année à l’University of Tampa, mais a saisi la chance de déménager pour être plus près de chez elle et étudier à Eastern Michigan. C’est là où sa carrière universitaire a décollé comme un coup de départ de Bryson DeChambeau, menant les Eagles à deux de leurs trois meilleures moyennes de points pour la saison à quatre joueurs.
Katelin s’est également démarquée à l’école en étant trois fois boursière du programme «All-American» pour son diplôme en criminologie.
Maintenant de retour chez elle, Katelin apporte sa passion pour le golf au travail chaque jour.
«J’aime être entourée de golf à journée longue. J’aime pouvoir en parler. C’est quelque chose que je connais et que j’aime partager avec les gens.»
Marisa Ellison, directrice générale à Windsor, a saisi l’occasion pour embaucher un talent comme celui de Katelin.
«Elle a une éthique de travail phénoménale. Elle a toujours été une fonceuse dès le premier jour. Elle veut toujours apprendre la prochaine étape de son travail, qu’il s’agisse de l’ajustement des bâtons, de la connaissance des produits ou des opérations.»
Katelin avoue qu’elle ne sait pas exactement ce que l’avenir lui réserve. Elle va peut-être se mettre à enseigner ou continuer à jouer de manière compétitive. Mais une chose est sûre: le golf continuera à occuper une place importante dans sa vie, tout comme il l’a fait au cours des 20 dernières années.